Journée à Ho Chi Minh

Premiers contacts matinaux : le bruit de la circulation dès 6 heures du matin et la chaleur.

Heureusement, certaines personnes travaillant désormais en plein coeur de Paris sont un peu habituées au brouhaha urbain…

Nous avons eu l’immense privilège d’utiliser le moyen de locomotion local : xe om (la moto).

Rassurez-vous, ce n’était pas nous qui conduisions et notre vitesse n’excédait pas 20 Km/h.

On se rend alors compte rapidement, que la philosophie vietnamienne se retrouve également dans la conduite : prendre les choses de manière coulante.

En effet, trois règles essentielles sont nécessaires :

- ne pas aller trop vite et ne s’arrêter qu’en cas d’extrême nécessité

- changer de file en douceur

- klaxonner pour signaler aux autres sa présence sans qu’ils aient besoin de tourner la tête

Les deux premières règles sont aussi valables pour traverser une rue. Le flot de motos glisse alors sur nos flancs comme l’eau d’une rivière autour d’un rocher.

Durant cette balade nous avons pris notre petit déjeuner dans un café ou il y avait de la musique vietnamienne populaire.

Au Vietnam, dans un café, on nous sert bien sur du café, mais surtout une pléthore de plats pour le petit déjeuner : riz au porc façon BBQ, ragoût de boeuf carottes épicé à la vietnamienne à manger avec du pain, terrine de porc, vermicelles, banh mi, etc.

Ici, la pause repas est comme sacrée, la dégustation est avant tout intérieure et nul besoin de la matérialiser par des mots.

Ensuite nous avons fait de petites emplettes : sac à dos et sandales de marche.

Les repas de midi et du soir nous ont été préparés par la famille. Au menu poissons (soit en soupe : canh chua, soit cuit avec une sauce spéciale, des champignons noirs et des vermicelles), viandes (porc au caramel) ou légumes (sautes avec un peu de viande, ou crudités). Sans oublier le riz ou les vermicelles de riz en accompagnement.

En guise de dessert, des fruits : fruits du dragon, pomelos et surtout du durian.

Comme nous avons eu le malheur de préciser que nous étions des amateurs de durian, ils se sont empressés d’aller nous en acheter en grande quantité (un peu plus d’un Durian entier).

photo : Une des portions de durian

Au niveau saveur, lorsque l’on a le courage de déguster ce fruit, on peut distinguer plusieurs notes.

La première saveur en bouche pourrait se rapprocher de celle d’un ail fondant (ail en chemise).

Puis c’est une saveur très douce et riche qui envahit le palais (crémeuse comme le lait de coco ou l’avocat).

Enfin, ces parfums laissent la place à un goût fruité et subtil.

Certaines bouchées peuvent également être plus farineuses.

En clair, c’est un fruit vraiment plein de surprises, qui est fort appréciable si on arrive à faire en sorte que son palais l’apprivoise.

L’après-midi, nous sommes allés prendre des renseignements auprès d’agences de voyages du côté du quartier des routards, puis nous sommes allés déguster un délicieux trois couleurs au marché de Ben Thanh. Ce qui fait une énorme différence avec ceux que l’on a l’habitude de boire, c’est le lait de coco frais, non en boite et tous les autres ingrédients préparés le jour même.

photo : Stand vendant des desserts variés dont des Che

photo : Trois couleurs accompagné d’un thé glacé

photo : Marché de Ben Thanh

Le soir, nous avons été au supermarché local (sorte de monoprix) sur deux étages, proposant toute un gamme de produits locaux et plus internationaux.

Demain visite chez la famille du père de Thuy dans la campagne environnante de Saigon, qui se trouve a plusieurs heures de route.