Jour 2 : de Jakarta vers Jogjakarta

Vue de la fenêtre de notre hôtel au sixième étage (avec pleins de jolis papillons dans les feuillages) :

Aujourd’hui, petit déjeuner presque habituel, riz et nouilles sautés (nasi goreng façon hong kong et vermicelles).

Nous nous sommes ensuite rendus à l’aéroport pour rejoindre Jogjakarta.

La conduite n’a semble-t-il pas changée et il faut à certains moments faire abstraction des véhicules qui se croisent hors de leur file, des vélos qui se retrouvent pris en tenaille entre deux véhicules (tiens, quelque chose a heurté la carosserie…), ou des piétons au loin qui parfois doivent courir pour éviter qu’on ne leur rentre dedans.

Heureusement, pas de bobos constatés et chacun a l’air de conserver son flegme. La force de l’habitude sans doute.

A l’aéroport, nous nous sommes remis de nos émotions devant un Avocado Capuccino pour Thuy (oui oui, café ET avocat, avec une pointe de cacao, et un Green Tea Freeze (huuum le matcha ;).

Tout cela avec deux donuts au thé vert (je ne compte pas les deux donuts nature donnés systématiquement avec une boisson, aie).

Une fois dans l’avion, petite sieste (1h de vol seulement, faut bien les digérer les donuts :/) le temps d’atterir à Jogjakarta.

Contrairement à Jakarta où nous n’avons pas remarqué de moustiques, à peine arrivés, nous faisons déjà deux victimes dans le taxi.

Après avoir pris possession de notre chambre d’hôtel (et des quelques moustiques constituant un piquant comité d’accueil), nous avons mangé dans le food court d’un centre commercial.

Thuy a dégusté un Gado Gado (légumes avec une sauce cacahuetes) au poulet et pour ma part j’ai pris un Ayam goreng (poulet frit d’Indonésie, à ne pas confondre avec le PFK - Poulet Frit du Kentuky - chez nos amis du Québec).

L’après-midi nous en avons profité pour faire le tour des agences de voyages et organiser les visites que nous ferons dans les prochains jours (Borobudur, Prambanan, Bromo avant de rejoindre Bali).

Sur l’avenue principale de Jogjakarta (Jalan Malioboro), où se mèlent des centaines de becaks (cyclo-pousse, environ 50 pour 1 touriste en cette saison O_o), de boutiques et vendeurs ambulants.

J’ai pu enfin faire gouter à Thuy (nous en avons cherché en vain lors de notre voyage en Malaisie, introuvables en hors-saison) des salaks (fruit à peau de serpent). Je ne me souvenais plus que la note médiane de ce fruit rappelait fortement la carambole. J’adore toujours autant ce fruit, et Thuy à l’air de drôlement l’apprécier ^^

Nous nous sommes égalements régalé de sortes de nems, fourrés au poulet, de quelques légumes, un d’un oeuf. Servis avec un piment vert, miam !

Après cette entrée, et après avoir observé attentivement quasiment tous les vendeurs ambulants de la ville, nous avons jeté notre dévolu sur une vendeuse de Gudeg (fruit du jaquier cuisiné) et d’autres choses délicieuses (poulet frit, sorte de tofu mariné dans une sauce délicieusement pimentée, riz, légumes).

Avec un thé glacé jasmin sucré (snif) pour accompagner nos mets.

La communication n’est pas toujours facile (à part quelques mots en anglais), et parfois nous n’arrivons pas à connaître le nom des plats que nous mangeons. Il va falloir que l’on révise nos cours d’Indonésien…

Enfin, Thuy a pris un wedang ronde, des boules gélatineuses plongées dans un jus chaud et sucré au gingembre.