Jour 3 : temples autour de Jogjakarta

Aujourd’hui, petit déjeuner sur le pouce (mais un pouce de taille raisonnable quand même) car nous partons de bon matin pour Borobudur.

Une fois sur place, on nous noue autour de la taille un mag-ni-fi-que sarong.

Et immédiatement, on se fond dans la population indonésienne.

Nous passons de touristes primaires… à… touristes primaires déguisés !

Mais j’ai bien peur que personne ne soit dupe…

Bref, comme s’il ne faisait pas assez chaud comme ça, ils nous rajoutent donc une couche de vêtements (se plaint le mec en manches longues, avec une chemise style hiver sur la photo).

Et ça donne à peu près cela :

Heureusement il s’agit du modèle d’été, version mini. C’est finalement plutôt seyant, non ?

En ce qui concerne le temple lui-même, il possède plusieurs étages qu’il “faudrait parcourir” chacun dans le sens des aiguilles d’une montre 2 fois au minimum (de mémoire cela ferait environ 7 Km, je n’ai pas emmené mon podomètre). Ceci afin de pouvoir regarder les bas reliefs de chaque côté.

Au dernier étage, se trouvent des stupas contenant des statues de Bouddhas parfois incomplètes (symbolise que certains n’ont pas encore pu atteindre complètement l’illumination).

L’accès au dernier étage était normalement condamné en raison de l’éruption du Merapi l’an dernier qui a recouvert le temple de cendres. Cela oblige, lors des restaurations, à extraire chaque pierre et à enlever une couche d’environ 1 cm de cendres. Un travail de fourmi.

J’ai eu tout de même beaucoup de chance, car, en fin de matinée, quelques grappes de touristes ont pu accéder temporairement en haut du temple, dont moi ^^

Ce qui est rigolo ici, c’est que les touristes indonésiens nous considèrent également comme une sorte d’attraction.

En effet, il n’est pas rare qu’il nous demandent d’être pris en photo avec nous.

Le guide nous explique qu’il souhaitent montrer les photos à leur famille ou amis car ils trouvent les différences physiques (couleur de peau, long nez, grande taille) jolies.

Ma théorie à moi, c’est plutôt que notre guide nous ment délibérément et que le but est de bien se moquer des étrangers portant un sarong. Ainsi ils peuvent emporter un peu de rire avec eux pour les jours difficiles et en faire profiter leurs connaissances (tu l’as vu celui-là comme il est ridicule avec sa grande taille, sa grande carrure, son grand nez et son mini-sarong tout étriqué ?)

Et vous, quelle est votre théorie sur la question ?

En tout cas, moi et Thuy sommes devenus des stars là-bas (particulièrement Thuy) :

Il est agréable de partir un peu hors-saison, car l’endroit n’est pas surchargé de touristes et on ne se fait pas beaucoup harceler par les vendeurs.

Après Borobudur, nous rejoignons le temple de Mendut.

Il reste près de ce temple un très vieux et très apprécié banian.

Cet arbre est également appelé arbre à Thuy, comme le prouvent ces images :

Thuy faisant des émules :

Près de certains temples, on peut voir des singes (ou des Thuys accrochées aux lianes). Ici, c’est plutôt le genre basse-cour :

A l’intérieur du temple :

Ensuite, visite d’une fabrique d’objets en argent.

Les prix étant exorbitants, nous avons préféré nous abstenir.

Repas dans un restaurant imposé (mais pas le menu).

Jus de tomate (à peine rosé mais délicieux) pour Thuy, et boisson traditionnelle pour moi (parfumée au gingembre, avec une pointe de citronnelle).

Nouilles sautées pour Thuy et combo riz et nouilles sautés pour moi (sur un lit d’omelette c’est très sympa).

J’ai également pris des aubergines sautées avec du tofu.

En dessert, quelques salaks que nous avions emportés.

Après le repas, visite de Prambanan à l’aide de deux jeunes guides très sympathiques en cours de formation.

Malheureusement, suite au tremblement de terre de 2006, certaines parties de ce temple sont aujourd’hui inaccessibles et des tonnes de gravats gisent ici et là.

Le site reste cependant magnifique.

Après, retour à Jogjakarta et dîner dans un restaurant de la ville.

Poisson grillé recouvert de sauce soja pour moi (un poil trop sucré), et poulet entier frit pour Thuy (un poil trop salé).

Heureusement, nous avions une jeune noix de coco et un thé jasmin pour ré-équilibrer nos papilles.

Enfin balade digestive et nocturne sur l’avenue principale de la ville.

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