Jour 4 : Jogjakarta

Petit déjeuner à l’hôtel (nasi goreng bien relevé et jus de fruits) puis visite du Kraton (palais du Sultan de Jogjakarta).

Une partie seulement du palais peut être visitée, la demeure étant occupée par le sultan actuel et sa famille.

Normalement, on peut y admirer des spectacles (musicaux, danses, …).

Nous avons mal choisi notre jour, la journée du vendredi étant journée de repos pour les musulmans.

Même s’il n’y avait pas beaucoup de choses à y voir, notre guide sur place était très sympathique.

Professeur de gamelan, il est un musulman marié à une catholique (mariages inter-religieux tolorés uniquement à Jogjakarta). Cette dernière a travaillé 8 ans à Nouméa et est actuellement cuisinière chez le sultan.

Grand collectionneur de Keris et de marionnettes de Java. Il souhaite en faire un musée plus tard.

Il est apparemment en photo sur le lonely planet traitant de Java (en page 61 de mémoire).

Nous nous sommes ensuite rendus dans une fabrique de Batik, où sont exposées des oeuvres plutôt modernes, réalisées par des étudiants et professeurs.

Puis, nous sommes allés dans le quartier Kota Gede, où l’on peut trouver de nombreux vendeurs d’objets en argent.

Malheureusement, les prix étant fortement prohibitifs (il faut dire que les cars de touristes se rendent généralement là-bas), nous n’avons pas succombé à la finesse du travail.

Thuy a juste négocié un petit bracelet auprès de cette dame, dure en affaires (il faut se méfier des ba gia avec des tee-shirt comme cela, noté ‘Say Goodbye’ avec requin ayant la gueule ouverte) :

Nous avons mangé dans le coin un très bon gado gado (légumes avec une sauce à base de cacahuètes), arrosé d’un thé glacé et d’un jus de citron frais.

Enfin, nous avons tenté d’aller à une fabrique de cigares, mais nous sommes arrivés juste après la fermeture (nos guides papier précisaient pourtant une heure de fermeture bien plus tardive).

Balade dans la ville avant de déguster des brochettes de poulet et d’agneau/mouton/chèvre? (saté ayam et saté kambing), des jus de fruits fraîchement pressés (goyage et mangue), un mortabak (une sorte d’omelette au herbes légèrement croustillante) et un dessert glacé au durian.

La ville en elle même est très agréable. Il y a beaucoup de vendeurs ambulants avec des spécialités alléchantes.

Notre hôtel n’est pas très loin de l’avenue principale de la ville, un peu les champs élysées de là-bas.

Note rigolote, les guichets automatiques de banque (ATM) sont généralement des (tout) petits espaces (bien trop) climatisés (on se prend une sacrée claque par rapport à la température extérieure).

Thuy pense que c’est étudié spécialement pour que la carte bleue ne chauffe pas trop (chose incroyable, Thuy fait à de rares occasions des blagues ^^).

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