Jour 6 : le mont Bromo

Aujourd’hui, notre petit déjeuner est décalé.

Lever à 3h30 pour départ à 4h en jeep vers le mont Penanjakan (il est possible de tout faire à pied, mais, comment dire…ca va pas la tête non ?), d’où l’on peut avoir une vue fantastique sur le mont Bromo et le mont Semeru.

Les jeeps nous déposent le plus haut possible sur le mont, mais il faut quand même grimper un bon moment pour atteindre le sommet (heureusement que l’on a pas fait le trajet à pied dis-donc), dans le noir complet (vive notre puissante et increvable lampe de poche achetée au Myanmar) et la poussière insupportable (pas terrible pour la respiration).

Il est toujours possible de faire le trajet à dos de cheval, mais nous avons besoin d’exercice, zut.

Heureusement, le spectacle du lever de soleil à cet endroit vaut largement les efforts.

Ensuite, nous rejoignons la jeep pour aller au pied du mont Bromo.

Comme pour le mont précédent, il faut affronter la poussière sur tout le trajet (le pire étant de recevoir régulièrement de la poussière dans les yeux), soulevée d’autant plus par les chevaux et les autres voyageurs.

Au pied du mont Bromo, il reste un escalier à franchir avec ses 250 marches au rythme du plus lent des grimpeurs (heureusement, cela permet de se reposer entre deux marches).

Sur l’escalier il y tant de sable, qu’à certains endroits, lorsque l’on pose le pied on ne sent le coin de la marche qu’après avoir fait glisser une certaine quantité de poussière.

Une fois au sommet, on ne peut pas s’empêcher de penser au fait qu’il serait impossible de survivre en cas de chute (le sol paraît bizarrement encore plus meuble là-haut, alors que c’est le même).

Mais cette pensée n’empêche pas les visiteurs (dont nous) de se précipiter au bord du précipice.

Nous jetons des bouquets de fleurs séchées (la tradition il paraît) au creux du cratère, et sommes reconnaissants que ce soit eux plutôt que nous.

En rentrant à l’hôtel, vers 8h, nous prenons une douche pour enlever le hâle grisâtre sur notre peau et nos vêtements.

Cette poussière est tellement fine que même les pieds de Thuy étaient noirs malgré le collant, les chaussettes et les chaussures qu’elle portait.

Nous profitons du tant attendu petit déjeuner puis, nous prenons le bus pour Denpasar (sur l’île de Bali).

Dès le départ, le chauffeur nous met dans l’ambiance : DVD de Karaoké indonésien. Et évidemment avec la piste sonore des voix au minimum, ce qui fait que l’on entendait que la partie instrumentale (pas la meilleure partie, les instruments étant tous synthétisés). Le trajet va être long…

A midi, Nasi Rawon (soupe épicée de boeuf) pour Thuy et Nasi Campur (riz avec différentes spécialités, change suivant le restaurant et/ou la région).

Sur le Ferry qui relie Java à Bali, on a évidemment eu droit à un autre DVD de Karaoké, trop bien ! J’ai même surpris Thuy en train d’essayer de chanter en indonésien. En bref, j’ai bien rigolé (dommage qu’elle ne m’a pas laissé la filmer).

Enfin, arrivée vers 23h à notre hôtel de Seminyak.

Back To Top

Commentaires

1 commentaire(s)

Anonymous
votre plus grande fan j adore c magnifikkkkkkkkkkk flo